Au lendemain de la condamnation de Sékou Pendessa à six mois de prison dont trois assorti de sursis, c’est l’émoi sous fond de déception dans le monde de la presse privée en Guinée.
En tout cas, c’est l’impression donnée par le représentant du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG) à Kankan.
Selon Michel PIVI, cette condamnation, enterre définitivement l’espoir d’une Guinée démocratique. « Si en Guinée, la démocratie était en berne en ces temps de la transition, elle est aujourd’hui enterré avec cette condamnation de Sékou Pendessa » affirme –t-il.
Sur la suite à donner à cette décision de justice, le représentant de la SPPG à Kankan, reste solidaire au mouvement syndical guinéen qui réclame la libération sans condition de Sékou Jamal Pendessa.
A défaut, une grève générale illimitée est projetée dès le lundi, 26 Février 2024 sur l’ensemble du territoire guinéen.
Pour rappel, c’est le 19 janvier dernier, que Sékou Jamal Pendessa a été interpellé et placé en garde à vue à la brigade de recherche de Kipé avant qu’il ne soit déféré au tribunal de Dixinn à Conakry. Depuis, de nombreuses voix se font entendre, pour exiger la libération du syndicaliste, en vain.
