Réunie en sommet extraordinaire à Abuja samedi 24 février, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de la levée de la quasi-totalité des sanctions contre le Niger.
Ce qui va entraîner la fin de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le Niger et les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de la CEDEAO, la fin de l’interdiction de survol de la zone de l’UEMOA par le Niger, ainsi que la fin de la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de l’UEMOA et le Niger.
Cette décision marque en outre, la fin du gel des avoirs financiers et monétaires de l’État du Niger à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Le choix de cette mesure questionne, d’autant qu’il était question de demander la libération du président nigérien Mohamed Bazoum avant de lever les sanctions. Mais simplement, l’organisation Ouest Africaine avait le dos au mur.
Les sanctions frappaient avant tout les populations concernées ; elles étaient devenues impopulaires car elles devaient servir à faire plier la junte, ce qui n’a pas été le cas.La donne a ensuite changé lorsque le Niger s’est associé au Mali et au Burkina Faso pour claquer la porte de la CEDEAO en créant l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Source : RFI