Il y a 24 ans jour pour jour, le 11 septembre 2001, les États-Unis et le monde entier étaient frappés par une série d’attentats d’une ampleur inédite, orchestrés par le réseau Al-Qaïda, dirigé alors par Oussama ben Laden. En détournant des avions de ligne transformés en armes, les terroristes ont semé la mort et provoqué un choc planétaire. Près de 3 000 personnes ont perdu la vie ce jour-là.
Le 11 septembre 2001 au matin, 19 membres d’Al-Qaïda prennent le contrôle de quatre avions commerciaux pour frapper des cibles symboliques aux États-Unis :
À 8h46 : Le vol American Airlines 11, percute la tour Nord du World Trade Center, à New York.
À 9h03 : Le vol United Airlines 175, s’écrase contre la tour Sud. Les deux gratte-ciel emblématiques prennent feu.
À 9h37 : Le vol American Airlines 77, s’abat sur l’aile ouest du Pentagone, à Arlington, siège du Département de la Défense.
À 10h03 : Le vol United Airlines 93, détourné lui aussi, s’écrase dans un champ en Pennsylvanie. Prévenus des attaques en cours, les passagers se révoltent contre les terroristes. Leur acte de bravoure empêche l’avion d’atteindre sa cible, sans doute le Capitole ou la Maison Blanche.
À 9h59, la tour Sud du World Trade Center s’effondre. La tour Nord la suit à 10h28, dans un fracas apocalyptique retransmis en direct dans le monde entier.
Près de 2 977 personnes trouvent la mort ce jour-là (sans compter les terroristes), dont de nombreux civils, pompiers, policiers et secouristes. Les victimes venaient de plus de 90 pays. Des milliers d’autres survivront avec de graves séquelles physiques ou psychologiques. Beaucoup développeront, au fil des années, des maladies liées à l’inhalation des poussières toxiques dégagées par l’effondrement des tours.
Revendiquée par Al-Qaïda, cette opération d’envergure avait été minutieusement préparée durant plusieurs années. Les commandos impliqués avaient suivi des entraînements intensifs, parfois même en sol américain. L’objectif : frapper le cœur des symboles du pouvoir américain (économique : le World Trade Center ; militaire : le Pentagone et politique : le Capitole ou la Maison Blanche).
Les conséquences des attentats du 11 septembre ont été profondes et durables. Les États-Unis ont réagi rapidement en renforçant drastiquement leurs dispositifs de sécurité intérieure : contrôles renforcés dans les aéroports, surveillance accrue, etc.
Sur le plan militaire, l’administration Bush d’alors, déclenche en octobre 2001 l’invasion de l’Afghanistan, avec l’appui de ses alliés. L’objectif : démanteler les réseaux terroristes et renverser les Talibans, qui protégeaient Al-Qaïda. Cette guerre durera deux décennies.
En mai 2011, après une traque internationale, Oussama ben Laden est localisé et tué au Pakistan par les forces spéciales américaines.
Deux décennies après ce drame, le souvenir reste vif. Le 11 septembre a profondément transformé les relations internationales, les politiques de défense, les perceptions de la menace et les équilibres géopolitiques.
Le terrorisme n’a pour autant pas disparu, et la question de la sécurité mondiale demeure une priorité, parfois au prix de libertés individuelles remises en question.
