Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, un gigantesque incendie ravageait l’unique dépôt de carburant dont dispose la Guinée à Conakry.
Une tragédie qui a provoqué la mort d’une vingtaine de personnes, selon le bilan des autorités et causant d’importants dégâts matériels.
Un an après cette catastrophe, il n’y a ni résultats de l’enquête, ni reconstruction des édifices détruits et moins encore relogement des sans-abris. C’est en tout cas, ce que dénoncent aussi bien le collectif des victimes que les organisations de la société civile.
Face à ces critiques, les autorités de la transition se défendent en mettant en avant, les importants moyens déployés aussi bien pour soutenir les victimes mais aussi pour la réhabilitation des infrastructures détruites ou endommagées.
Un an après l’incendie du dépôt des hydrocarbures de Kaloum à Conakry, les questions subsistent sur l’origine de cette catastrophe. Quant au site, il demeure un vaste champ de ruine jonché par des les ferrailles de cuves et de barils éparpillés.
