Comme rapporté précédemment, profitant de son séjour à Accra, le Président de l’UFDG (Union des Forces Démocratique de Guinée) Mamadou Cellou Dalein Diallo a rencontré la communauté guinéenne sous le leadership du secrétaire fédéral de son parti au Ghana ce dimanche, 29 janvier 2023 au quartier Nima.
Face à ses compatriotes, il a abordé plusieurs sujets notamment ses liens avec la Haute Guinée, une localité dont il s’est vu refuser l’accès pendant la présidentielle de 2020 pour battre campagne. Selon lui, des personnes mal intentionnées ont inculqué une mauvaise image de lui dans la tête des citoyens de la Haute Guinée. Ce qui expliquerait en partie son rejet par cette région de la Guinée « On m’a discrédité, on a dit en Haute Guinée attention, si Cellou est président, cette région n’aura rien dans le partage, ses enfants ne seront pas associés, c’était injuste.
Le Président Lansana Conté m’a fait confiance, il m’a confié la modernisation des infrastructures du pays et lorsque j’ai commencé à faire la politique, les adversaires de la Moyenne Guinée ont dit, qu’est-ce qu’il a fait pour vous, il n’y avait rien de concret, je suis allé me défendre. J’ai dit que l’éducation que vous m’avez donnée, si Dieu te donne l’honneur dans le service du partage, ne commence pas sur toi. Les projets sont distribués sur le territoire, en fonction du degré de la rentabilité, et non en fonction de la région.
Le projet le plus important à l’époque c’était d’ouvrir le corridor avec Bamako, j’ai fait Kouroussa-Kankan-Kourémalé ça fait des kilomètres et beaucoup de pont, parce que c’était important. Mais, on m’a discrédité parce que le score que j’ai fait au premier tour de l’élection de 2010 a ébranlé la classe politique.
Les guinéens me font confiance malgré les injustices et les exactions que l’UFDG a subi, cette confiance n’a pas été ébranlée. J’ai horreur de l’injustice, j’ai horreur de la discrimination. C’est un tort et une injustice de juger un homme par rapport à son ethnie alors qu’il a son comportement, ses actes qu’il pose qu’on peut apprécier.
Je suis venu en politique parce que j’ai l’ambition de construire une Guinée nouvelle reposant sur la justice et l’égalité des droits pour tout le pays, réaliser des infrastructures, développer l’agriculture, mettre en place un système éducatif performant.
Mais malheureusement, je suis victime d’une vaste campagne de calomnie » a-t-il dit.